Le film
Le Massacre des Innocents raconte la création d’une oeuvre d’art qui s’en inspire d’une autre et qui est regardée par un troisième artiste. C’est le regard subjectif du cinéaste qui est aussi représentatif de celui de l’artiste Detlef Gotzen. Un regard sur une nouvelle interprétation d’une œuvre vieille de 400 ans mais qui est encore d’actualité aujourd’hui et sur les questionnements sur notre époque qui en découlent.
J’ai travaillé à ce tableau pendant 18 mois, par intermittence, parce qu’il exigeait beaucoup d’efforts et que je me souciais de rendre justice au sujet et à sa référence à Rubens, tout en voulant composer une œuvre d’art à part entière. Je cherchais également à faire réfléchir sur mon intention, celle d’exprimer mes sentiments au sujet du monde dans lequel nous vivons.
Par conséquent, j'ai utilisé le seul véhicule à ma disposition pour créer cette occasion de contemplation et de réflexion, parce que, en tant qu’artiste, c'est tout ce qui est en mon pouvoir.
Le réalisateur
Alain Boisvert
Pendant les deux ans de tournage dans son studio, mon objectif a toujours été de capter l'essence du travail de Detlef et ses questionnements.
L'ombre de Rubens planait sur la peinture de Detlef pendant qu'elle prenait forme et avec mon film je dévoile lentement l'exploration, l'adaptation et la prise en main de cette oeuvre qui devient finalement aussi la sienne.
Je remercie le Conseil des arts et des lettres du Québec pour son soutien.
Contact
Alain Boisvert
aboisvert lematounoir.qc.ca
(450) 264-5656
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